Riposte: Roger MILLA fustige les hommes de médias
Il n’est pas allé du dos de la cuillère, pour manifester son mécontentement aux hommes de médias qui l’ont présenté comme le parrain du Belge recruté comme nouvel entraineur de l’équipe nationale de football camerounais.
Lors de la cérémonie de remise de primes du Minsep aux vaillantes filles de la sélection nationale féminine de volley-ball au palais des Sports, force était de constater que l’ambassadeur itinérant, Roger Milla dans la salle d’attente rougissait de colère. Pourtant à côté de lui, se trouvait Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, détendu et laissant transparaitre un agréable sourire. Dès que Roger Milla est entré dans la salle dans laquelle s’est tenue la cérémonie de signature du contrat d’Hugo Broos, nouveau sélectionneur des lions indomptables du Cameroun, il a exprimé sa tristesse aux professionnels des médias. En fonçant sur ces deniers, « je vous ait dit de laisser mon nom tranquille ! Sinon je vais être très sauvage. Je vous préviens », dit-il. Et renchérit-il : « continuez d’aller écrire ce que vous écrivez dans vos journaux. Roger Milla n’est pas un sauvage comme vous. Moi, je suis honnête. Vous êtes des mal élevés » fin de citation. Avant de prendre place près du Belge.
Disons que tout part des multiples publications dans les médias sur ses rapports prétendus avec le nouvel entraineur du Cameroun. L’ancien numéro 9 aurait pesé de son poids pour faciliter le choix d’Hugo Broos, comme le nouveau sélectionneur des lions Indomptables du Cameroun. Alors que dans un entretien accordé au quotidien Mutations jeudi dernier, Roger Milla affirme : « Je ne le connais pas. Jusqu’à sa nomination dernièrement, son nom n’avait été cité nulle part. Je ne comprends pas pourquoi les journalistes camerounais sont toujours en train de mêler mon nom à certaines pratiques. ». Ce dernier explique que c’est aussi à travers la Crtv qu’il aurait appris la nomination du Belge.
En effet, en dehors du stade, Roger Milla a rarement gardé sa langue dans sa poche. Une tendance qui s’est confirmé une fois son retrait des terrains définitifs, en 1994. Moult sélectionneurs, anciennes gloires du football camerounais et autres membres du Comité exécutif de la Fécafoot ont déjà essuyé les attaques du vieux goléador. De sa position de dirigeant, le charismatique vieux lion n’hésite donc pas à appuyer partout là où ça fait mal. Conscient du poids de ses mots sur ses compatriotes. Il y’a deux ans, c’est l’ex sélectionneur l’allemand Volker Finke qui en a fait les frais. « Le Cameroun a besoin d’un entraineur compétent pour le Mondial », avait-il lâché fin 2013, une fois les Lions qualifiés pour la phase finale. Son point de vue, il l’avait clairement donné quelques mois auparavant avant même que Finke ne soit nommé. « Dites à cet entraîneur qui s’apprête à débarquer au Cameroun de rebrousser chemin, sinon nous allons le tabasser avant de le refouler chez lui. Nous ne pouvons pas accepter ces ennemis du pays », avait lancé Milla dans une interview parue dans le quotidien Le Messager.