Santé-publique: Une dizaine d’hôpitaux publics d’ici 2018
Cette la promesse faite par le gouvernement à travers le ministre de la santé publique, André Mama Fouda s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de santé de la population.
André Mama Fouda, a annoncé la construction d’une dizaine d’hôpitaux modernes «dans les deux prochaines années». Deux de ces hôpitaux seront financés par la Corée et le Japon et les huit autres par les fonds publics issus du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance du Cameroun. Le ministre de la santé publique a également profité de l’occasion pour rappeler le parcours du Cameroun en matière d’infrastructures hospitalières publiques depuis l’accession du pays à l’indépendance. En 1960, a- t-il expliqué, le Cameroun comptait seulement deux hôpitaux centraux : l’hôpital Laquintinie de Douala, ouvert en 1931 ; et l’Hôpital Central de Yaoundé, ouvert en 1933. Il a fallu attendre le début des années 80 pour voir l’ouverture du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Yaoundé en 1981 ; celle de l’Hôpital Général de Yaoundé en 1987 et l’Hôpital Général de Douala en 1988. Dans le secteur public, le Cameroun compte aujourd’hui 2387 formations hospitalières : 7 hôpitaux généraux (1ere catégorie), 8 hôpitaux centraux (2e catégorie), 14 hôpitaux régionaux (3e catégorie), 143 hôpitaux de district (4e catégorie), 234 centres médicaux d’arrondissement (5e catégorie) et 1981 centres de santé intégrée (6e catégorie). À côté des hôpitaux gynéco-obstétriques de Yaoundé et Douala, il est prévu, «dans les trois prochaines années», la construction de formations hospitalières similaires dans trois autres villes du Cameroun : Bafoussam, Ebolowa et Garoua. Pour atteindre l’émergence 2035, le volet sanitaire de la santé des 22 millions des camerounais est prioritaire voire même indispensable. Selon le ministre Mama Fouda, un corps malade ne peut pas être en activité.
Alex Ndeffo